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Faith.
14 octobre 2012

x A broken glass x Kyo x


Et les portes du temps semblèrent se figé sur le moment, l'infime seconde avant que l'obscurité n'atteigne son unité, enveloppant la pièce entière d'un voile sombre et opaque. Puis il sembla toujours suspendu, la minute que l'on met avant de comprendre où nous sommes alors, ce que nous devions faire, le pourquoi à tout ceci. Nous réalisons et re visualisons la pièce à yeux fermés puis les ouvrons pour pouvoir matérialisé les objets aux alentours et les contournés. Ensuite, vint la reflection, puis ensuite l'action. L'hésitation requise pour un mouvement de pied, et lors qu'enfin nous le faisons, devant cette retenue et cette lenteur, nous tanguons, vacillant sur la pointe des pieds afin d'y trouver un quelconque équilibre.
Enfin nous avançons, à tâtons, en croyant voir des formes là où il n'y en a pas, et d'autres qui existent, que nous pouvons discerner et percevoir, que ça soit de près ou d'un peu plus éloigné.
La gorge à demi serré, demandant de l'eau ou quelque chose qui puisse la sustenté. Suivant l'hésitation encore, le doute, la peur, les choses qui nous prennent souvent bien la tête et nous la monte quelque part de bien éloigné et de rassurant. Pourquoi hésité après tout? Par peur d'une faute, d'un regret, ou même une peur de quelque chose de probable, si seulement ce fut vrai à bon entendeurs.
Je crois que je vais me remettre à écrire, cela faisait longtemps, un temps immensément long que je ne m'étais pas déchainer, dans un déboire d'imagination ou de ressentis, de rêves ou de cauchemars, quelque chose de racontable, quelque chose qui nous donne envie de créé quelque chose, de le bâtir à notre envie, comme un gâteau ou un autre art tout aussi utile que savoureux.
Se prendre à parler culinaire révèle alors une envie de nourriture, aussi savoureuse que quantitative. Quelque chose qui manque aussi, et que nous ne savons pas ce qu'il est, ni sa nature. Peut il être quelque chose comme de la nourriture, palpable, matériel, ou quelque chose autre comme du sommeil, un quelconque besoin particulier. Et cela nous perturbe sans plus que cela, cela passe.. Comme une pluie fraiche et brutale d'un crépuscule que trop sombre.

Des moments comme ceci nous en connaissons tant, des moments où, par une pensée, un fait, nous pensons à certaines façons du passé. Des souvenirs banales, des façons de réagir, de se demandé comment nous étions à ce moment là, pourquoi, comment cela a pu changer et tout un tas de choses encore.
Des choses aussi ténébreuses, des Alices en qui en veut, des tas, des paysages brouillés ou clairs..
Pourtant, le temps n'a guère était doux, ou rapide. Il a mit le temps qu'il a mit, puis il a fait en sorte qu'écrire sur les Alices en soit devenu impossible, tout saccagé. Ou peut être pas, elles existent toujours.
Le cœur qui saute, de joie peut être. Et dans cet élan, que veux tu faire? Faire le mort ou essayé de perpétuer cela en risquant de t'enfoncer que davantage? Alors, encore, l'attente, d'être.. Moins hésitant, moins douteux, moins avoir l'impression d'être au bord de la folie ou d'en avoir dépassé ses limites. Qu'est ce que la folie? Le fait lorsque la pensé dépasse la raison? Toute chose possible et réelle, tout semblant de vérité qui nous raccroche au sol. L'on fait de l'humour en affrontant les autres, on a peur de ne pas être comme ils s'attendent à ce que l'on soit, ouvert et attentif, quelque chose de bien plus concerné et vivant que ce que nous sommes ou serions. C'est ce qui semble après faire quelque chose d'a minima quelqu'un.
Je me perd encore en narration inutile à nouveau, mais qu'est ce qui est vraiment utile en écriture au fond? Le fait d'apprendre, de lire, de s'instruire sur un sujet divers? Ou aussi de se divertir, de rire, de s'évader ou de se vider tout simplement? Trop de questions pour une seule réponse, ou si, mais seulement, cela dépend de son lecteur et parfois, de celui qui écrit. Car il vide ses sentiments, sa tête et son cœur en ces mots, que le lecteur lit par la suite. Et la boucle continue..  Avez vous appris à jouer avec vos sentiments? De parier leur durée ou leur prévisibilité? L'agacement, l'énervement, la tristesse ou la joie? Voir même la souffrance, ou à la contourner aussi.
Mais, de rire en pensant au déroulement de notre vie, de nos choix et nos actes, de réfléchir et se foutre de ce que le présent est.
Peut être que là, je m'emporte un peu trop loin dans cette possibilité, peut être est ce juste ce sentiment qui revient parfois le soir, parmis d'autres, alors, nous les visualisons un à chaque soir, avant qu'ils ne repartent, discrets et insensibles à nos demandes et nos regards.

Que puis je apprendre à quelqu'un qui sait déjà tout? Dans le sens où, il n'y a rien à apprendre de concrets ici ou ailleurs. Je souhaiterai couper le fil de mes pensés quelques secondes si cela pouvait permettre un peu de repit. De ne pas essayer de se visualiser ci ou cela, de ne pas se rappeler qui l'on est, mais qui l'on doit être.
Ce n'est pas faute d'essayer, en vain cela étant, mais de continuer encore avant de s'y enfoncer plus prodondément.

Si je vous parliez de Matt, celui que parfois je reprend pour un plaisir pas plus particulier que lui. Juste banale, dérisoire, inintéressante mais prenante tout de même.
Il n'avait rien encore, parce que je ne vous l'ai pas encore dit. Il était lui, entièrement lui, dans le sens où, il vivait.
Etre sans raison de vivre car l'humain n'en a aucune de concrète et d'unique, il se la donne, car personne ne lui en donnera à sa place. Ni même un Dieu imaginaire ou une personne quelle qu'elle soit, car, on est seul maître de nos envies.
Matt, un personnage plus que dérisoire lui aussi, autant que tout autour de lui, se battant contre la vie, ou l'acceuillait plutot. Chaque chose est bénéfique en elles mêmes. Même un décét, autant ce qu'il est..

"Surtout n'attends pas
Que le monde soit parfait
La vie qu'on a, est ce qu'on en fait
Surtout n'attends rien
De tout c'qu'on t'apprend
Où est le bien
Qui l'sait vraiment?
N'oublie pas qu'on est là
Que d'passage
N'oublie pas qu'on a pas
Tout l'temps"

Je m'arrête ici ce soir, le monde est bien trop accablant autant que ce qu'il est riche et surprenant.

"Et la pluie pour pleurer la terre, le vent pour la sécher. Le regard perdu dans l'immensité vide, perdu entre deux réalités. La raison s'enfuyant peu à peu, le silence couvrant les lèvres d'un voile attachant. Dure, crystallin pourtant. Et rien ne s'arrête..La boucle continue, un cercle de plus en plus vicieux, au fil qu'il tourne et attrape des obstacles, déraillant de tant à autres. Le préssentiment d'un recommencement, et une lassitude et une impression de savoir la suite de tout cela. Encore, comme une vision, un rêve ou plutôt un cauchemars répétitif, long et douloureux, ennuyeux aussi. Le pressentiment qui suit la réalité, encore un voile, encore un effort gacher, un espoir envolé. Les humains ont les sentiments les plus récurrents et prévisibles qui soient, quels qu'ils soient tous. Réduits à de vagues changements, pourtant, ils demeurent ainsi. Cet ennuie mortel, cet ennuie où nous prévoyons alors tout. Bon sang, je ne ferais rien pour arrêter quoi que ce soit cette fois ci, jusqu'au bon moment. Oh mon Dieu, le travail.. "

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